samedi 31 mai 2014

Excursion dans la Famenne et en Ardenne


Waha - Marche-En-Famenne - Hotton - La Roche-En-Ardenne - Weris - Durbuy


Journée Fammeno-Ardennaise aujourd'hui, en compagnie de Bomma Jeaninneke et Dany (que j'appelle Papounet, bien que ce ne soit pas mon père ... Ouf ... ;-) ...) à la découverte des plus beaux villages de Wallonie ... Eh oui, il ne faut parfois pas aller loin pour voir de belles choses.

Comme Voske ne connait pas ce coin, nous ne rentrerons pas dans les détails de chaque villes et villages que nous visiterons ...

Le départ était fixé à 10:00 et comme à son habitude ... Papounet est à l'heure ...

Bruxelles (Molenbeek-Saint-Jean --> Waha (Marche-en-Famenne)


La vidéo de la journée :




Première escale :

Waha (Marche-En-Famenne)

Waha (en wallon Wahå) est une section de la ville belge de Marche-en-Famenne.
Pourquoi ce village ? Eh bien, c'est très simple ... Dany était tellement occupé à faire le guide touristique avec Voske et avec ses tonnes d'explications ... Qu'il en a raté la sortie d'autoroute ! Amateur ...!!!
Et par le plus heureux des hasards, nous somme tombés sur un petit village charmant où se trouve une non moins charmante église ...


L'église Saint-Etienne de Waha


Datant de 1050, elle est construite dans le plus pur style roman, c'est la plus ancienne église romane de Belgique. On appréciera ses lignes simples, ses arrondis, son sol en pierre bleue. À l'intérieur subsiste la pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l'église en 1050. On peut aussi admirer plusieurs statues du « maître de Waha », artiste du début du xvie siècle dont on ignore l'identité. On peut admirer aussi un reliquaire de Saint Étienne qui est une petite châsse. Les vitraux du chœur sont de Louis-Marie Londot ; ils datent des années cinquante. Les autres vitraux de l'église sont des œuvres de Jean-Michel Folon réalisées en 2004-2005, peu de temps avant sa mort, ils retracent la vie de Saint Étienne.



Les vitraux réalisés par Jean-Michel Folon :









Après cette première escale direction le centre de ...



Marche-En-Famenne

Située au nord du Luxembourg belge a deux pas de la province de Namur, elle est le centre de la Famenne dont elle est parfois appelée capitale ...


L'hôtel-restaurant "Le Quartier Latin"

Rue des Brasseurs




L'église Saint-Remacle de Marche-en-Famenne

Cet édifice de style gothique flamboyant, classé en 1938, remonte à la seconde moitié du 15e s. mais a subi de nombreuses transformations, notamment suite aux incendies de 1615 et 1806. La tour de style baroque date de 1715. Les vitraux actuels (1974) sont l'œuvre de Louis-Marie Londot de Namur.

L'église Saint-Remacle

L'église Saint-Remacle

L'église Saint-Remacle




Aux abords du centre de Marche :






Musée de la Famenne

Après cette découverte de la ville de Marche et avant de nous rendre à la deuxième étape de la journée ... Nous faisons une halte rapide à :


Hotton


Voske, Jeanine et Dany - Pont enjambant l'Ourthe devant l'île de l'Oneux

L'Ourthe

L'île de l'Oneux


Continuons maintenant vers une autre petite ville ...


La Roche-En-Ardenne


La Roche-en-Ardenne est surtout connue pour les ruines du château féodal qui la surplombe et sa place historique au cœur du comté de La Roche.

La Roche-En-Ardenne. L'église Saint-Nicolas et le Château Féodal


Eglise Saint-Nicolas



Située au milieu de la principale rue commerçante de cette ville-phare du tourisme ardennais, l’église construite en 1900 est de style néo-gothique.

Elle fut endommagée en 1945 mais remise en bel état. Assez rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence et avec bonheur ceux qui entrent dans l’église. De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et saint Nicolas, patron de la paroisse.










Le Château Féodal de La Roche-En-Ardenne



Le château fut construit sur les ruines d'un oppidum celte, à un endroit où la présence humaine remonte à l'époque néolithique. Les Romains y établirent plus tard uncamp fortifié. Au début du viiie siècle, Pépin de Landen éleva une villa au même endroit.

Vers 844, Adelard, comte de La Roche, y établit le premier château. Après la mort de Henri de la Roche en 1152, le comté passa à Henri l'Aveugle comte de Namur et à sa mort en 1196 à sa fille Ermesinde de Luxembourg et ainsi à la lignée des comtes de Luxembourg.
Au XIVe siècle, les habitants de La Roche-en-Ardenne furent autorisés par Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg, à protéger leur ville par une muraille et des tours qui vinrent ainsi renforcer le système défensif du château.
L'importance stratégique du château fort n'échappa pas à Louis XIV. Celui-ci investit les lieux de 1681 à 1688 et en profita pour le faire transformer et renforcer par un disciple de Vauban. Toutefois, ces travaux ne lui profitèrent guère puisque le château fut remis entre les mains des vainqueurs de la guerre de Succession d'Espagne et ceux-ci le négligèrent peu à peu.
Les malheurs du château ne faisaient que commencer puisqu'en 1721, il fut gravement endommagé par un incendie provoqué par la foudre. Joseph II d'Autriche le fit ensuite démanteler. Il fut la proie des vandales au xixe siècle et pour couronner le tout, eut à subir le terrible bombardement de décembre 1944 lors de la bataille des Ardennes.



(1) Le chemin d'accès partant de la place du marché : A l'époque féodale, ce chemin était barré par un fossé qu'enjambait un pont-levis (à hauteur de l'actuel guichet). 

(1)

(2) La tour de l'horloge : Ainsi dénommée, car à partir de 1704, elle abrite l'horloge de la ville (datant de 1560). Cette horloge y fonctionne jusqu'en 1900 puis est abandonnée dans les ruines du château. En 1996, lors de la fouille de la citerne située dans la cour, on retrouvera quelques pièces manquantes et notamment les marteaux, le volant de la sonnerie ainsi que les contre-poids en pierre bleue. La restauration de ce précieux patrimoine est actuellement terminée. L'intérieur de cette tour abrite un escalier en pierre. 

(2) et (3)

(3) Le bâtiment du corps de garde : Cet ensemble servait d'abri aux soldats qui gardaient l'entrée. L'excavation de cet ouvrage devrait permettre de joindre la première basse-cour (4) et la seconde basse-cour (6). 
(2) et (3)

(4) La première basse-cour : En cas de danger, la première basse-cour servait de refuge aux habitants de la ville. Au fond se trouvaient des écuries et des remises. 

(4) et (12)

(5) La tour du Chamont : Cette tour a complètement disparu vers la fin du XVIIème siècle, sous l'occupation française. 

(6) La seconde basse-cour : Vers la droite se trouvait une seconde basse-cour de 6 m. plus élevée que la première (4), elle est séparée par un mur de défense percé d'une porte. Le dégagement des remblais couvrant toute cette partie a permis de vérifier la présence supposée d'un fossé intérieur. 

(7) La grande terrasse de "Clairue" : A l'époque féodale, il n'y avait qu'une seule terrasse. La seconde, plus basse, ne date que de la fin du XVllème siècle. A la tour au Pilier (8), se trouvait l'entrée arrière du château qui permettait l'accès aux charrois. Jusqu'en mars 1997, cette terrasse était enfouie sous 500m3 de terre. 

(8) La tour au Pilier : Ainsi appelée parce qu'au centre du sous-sol un énorme pilier rectangulaire traverse une voûte en coupole. Le dessus de la tour a été dégagé en mars 1997, laissant apparaître une partie du pilier soutenant la coupole supérieure; un dallage remarquable en galets posés sur champs et cimentés à l'argile ainsi qu'un passage vers la tour carrée contiguë. Cette tour a été remaniée par les Français (XVIIème s.) qui ont transformé les meurtrières en canonnières. Un des arcs de soutien a été restauré en 1997. A droite du seuil en pierre bleue, vestige de l'entrée ancienne, on peut distinguer le chiffre « X » gravé dans la pierre. 

(8)

(9) La seconde terrasse de Clairue : Elle fut ajoutée par les Français à la fin du XVllème siècle et servait de terrasse d'artillerie. 

(9) et (14)

(10) La montée vers le château : Cette montée s'effectuait à partir de la seconde basse-cour par un escalier taillé le long du mur et une passerelle en bois. 

(10)

(11) Les salles voûtées : Les salles voûtées furent construites par les Français au XVIIème siècle à l'emplacement de l'ancien quartier du Prévôt. Ces souterrains remarquables étaient recouverts de 2 à 3m. de terre pour les protéger de l'artillerie. Les récents travaux de déblaiement au-dessus de ces salles ont laissé apparaître les fondations des bâtiments supérieurs, une sortie de cheminée et deux foyers de feux ouverts. 

(12) La tour de la chapelle : Dans cette tour d'angle surplombant « Gohette » (côté église) se trouvait la chapelle du château mais aussi la « secrète » (les latrines) qui se distingue par sa situation extérieure en surplomb. 

(12)

(13) Le quartier du Receveur : A la place des anciens quartiers du Receveur, on découvre la salle voûtée où se trouve le puits. Sous une partie de cette salle contiguë existe un souterrain. Le puits, très ancien, qui était comblé jusqu'à son sommet a été vidé en 1995. Sa profondeur est de 21 m. 

(14) La tour de la prison ou tour Brisbois : Dans les étages supérieurs de cette tour se trouvait une chambre où le Duc dAlbe aurait logé quelques jours. De passage à La Roche, il se rendait aux Pays-Bas pour y réprimer une révolte. Au sommet, vu de l'extérieur, on peut y distinguer la trace d'une ancienne cheminée. Un plancher placé provisoirement à son niveau réel permet au fantôme, en saison touristique, de prendre son envol. Au fond de la tour, la prison était recouverte d'une maçonnerie épaisse construite en coupole. Cette dernière s'est maintenant effondrée. Il entre dans les projets de reconstruire cette tour ainsi que sa toiture. 

(14)

(15) La haute cour d'honneur : Jusqu'en janvier 1995, cette cour et le sous-sol du bâtiment de droite étaient enfouis sous près de 1000 m3 de terre. Grâce à de petites machines hissées à grand-peine à cet endroit, on a pu mettre à jour la citerne taillée dans le roc par les Français au XVIIème siècle, les fondations du corps de bâtiment (à droite), où l'on peut distinguer la base d'une colonne en pierre bleue, à gauche, d'une terrasse d'artillerie (XVllème siècle) et l'escalier permettant l'accès au cavalier (20). Dans le fond de la cour se situe une salle voûtée appelée poudrière. A droite, deux niches encastrées dans les murs abritaient les objets du culte. 

(16) La tour de guet : Cette demi-tour était partie intégrante d'un bâtiment carré. Dans le fond de la tour, une porte donne sur la sortie arrière du château. A gauche, dans la tour, un petit passage mène à une meurtrière. A droite, dans le coin de la petite cour, on peut distinguer les vestiges d'un four à pain du XVIIème siècle. 

(17) La tour quadrangulaire : Elle communiquait avec la tour au Pilier et permettait le passage vers les bâtiments supérieurs. En bas, on distingue une brèche récemment fouillée. Elle débouche sur la tour au Pilier. 

(17)

(18) La construction centrale rectangulaire : Remarquable par l'épaisseur de ses murs (2 à 3 m.). 

(18)

(19) La citerne : Au centre de la haute-cour, la citerne, creusée au cœur du rocher par les Français (XVIIème siècle) et protégée par une voûte de 3 m. d'épaisseur a une capacité de 190 m3. Elle fut vidée et nettoyée en 1995. La croyance populaire imaginait que cette citerne était alimentée par une source venant de la Chapelle Sainte Marguerite. En fait, elle se remplissait par un collecteur à gravier filtrant situé à droite. Lors des fouilles, on y a retrouvé des pièces manquantes de la vieille horloge. Cette vieille horloge est à nouveau en état de fonctionner grâce au travail méticuleux d'un artisan-horloger : Bernard Zimmer. Ce Rochois a consacré de nombreuses heures à restaurer chaque pièce du mécanisme. 

(15) et (19)

(20) Le cavalier : La partie la plus élevée du château s'appelait le cavalier. Aménagé sur une section du mur de la tour des Sarrasins (21), ce belvédère, point culminant du château, permet d'admirer du côté de l'église les vieux murs des jardins construits « à sec » et disposés en terrasses, contre les vestiges du mur d'enceinte de la ville (1331). Derrière l'église, la tour St Jean a fait l'objet de travaux de fouilles et de restauration.
(20)

(21) La tour des Sarrasins : Cette construction date de l'époque romaine. De cet oppidum s'est étendu le château dont vous parcourez les ruines. 

(21)
(22) La catapulte à ressort : Cet engin fort ancien rappelle la catapulte des Romains. Il se compose d'un arbre vertical cylindrique, avec une face plate. A la base de cet arbre est fixé un châssis triangulaire posé sur deux roues et relié à l'arbre par deux liens. Des ressorts en bois vert sont fortement attachés au pied de l'arbre avec des brides de fer et des cordes de nerfs. Un treuil fixé sur deux montants, entre les contre-fiches, est mû par des manivelles. Un bout de corde, muni d'un crochet à bascule s'enroule sur le treuil après avoir passé une poulie de renvoi. Un dard passe par un trou pratiqué au sommet de l'arbre, et un support mobile s'engageant dans les crans d'une crémaillère permet d'orienter le tir. Lorsque le ressort est tendu, le pointeur fait sauter le crochet: le ressort va frapper le dard à sa base et l'envoie au loin dans la direction qui lui a été donnée.













Encore quelques vues de La Roche depuis le Château Féodal :









Quittons maintenant La Roche et faison un détour Par Wéris avant de terminer notre périple. Le village est connu pour accueillir sur le plateau sur lequel il se trouve, entre les vallées de l'Ourthe et de l'Aisne, la plus importante concentration de mégalithes (dolmens, menhirs) du pays. Ces ouvrages sont essentiellement faits de poudingue.






Wéris et ses mégalithes :






Un méga-méga-mégalithes ... Vous noterez les courbes parfaites du monument ...



Nous reprennons la route pour arriver à notre dernière étape :


Durbuy

Le Château de Durbuy

Durbuy est considérée comme étant « la plus petite ville du monde » : ce slogan touristique fait référence à une charte de franchises octroyée par le roi Jean de Bohème, comte de Luxembourg, qui donne en 1331 le statut de ville à la cité des bords de l'Ourthe.



Le rocher d’Homalius

Le Château de Durbuy le long de l'Ourthe

Le château de Durbuy : reconstruit en 1731 sur les ruines de l’ancien château, l’édifice actuel est le résultat d'une reconstruction au XVIIIe siècle puis d’une importante restauration effectuée en 1880-1882 par la comtesse d’Ursel.

Le rocher d’Homalius

Le rocher d’Homalius plus connu sous le nom de roche à la Falize

Quel charmeur ce Tischke ... hein ?

Voske




Après cette journée de découverte (surtout pour Voske), il est quand même temps de faire une pause repas ... Il est quand même déjà 20:00 et nous commençons à avoir l'estomac dans les talons ... Nous nous arrêtons devant une terrasse bondée ... En plein centre de la ville ... Ouais c'est vrai que c'est pas super grand Durbuy ... Donc ... tout est dans le centre ! ...



Le repas y est excellent et pour un prix plus que démocratique ...


Dany, Bomma et Voske optent pour le menu à ... 17 €

Quand à moi, j'opte pour le menu à 20 € ... Oui, je sais je suis gourmand ...

Et comme Voske ne mange pas de pâté ... Il ne sait pas ce qui est bon !

Nous ne sommes pas du tout déçu du repas et en plus nous avons pour ce prix comme dessert une crème glacée (1 boule vanille et une boule chocolat des plus goûteuse) ...

Si vous passez à Durbuy, je ne peux que vous recommander l'endroit ...


Durbuy en soirée ...

Il est déjà 23:00 ... Nous rentrons doucement vers Bruxelles ...